La narratrice, Soizic, choisit de quitter la Touraine et sa famille étouffante pour se confronter à Paris où elle débarque sans trop savoir qu’y faire. Par hasard, elle devient bouquiniste sur les quais de Seine. Une certaine littérature (Rimbaud, Céline, Faulkner…) et des « éraflés » de toutes sortes avec lesquels elle tisse des liens d’entraide et d’amitié vont lui permettre de forger ses propres choix de vie, loin du conformisme.
J’ai bien aimé son style alerte pour brosser des portraits de personnages attachants, zigzaguant entre les pièges de l’alcool, du tabac, des anxiolytiques, de l’égoïsme, de la folie.
C’est un premier roman, une musique personnelle, un talent pour mener le récit et conjurer la peur de vivre.
Annick, bénévole à Octon