CLERMONT L'HÉRAULT - Et si nous faisions parler les images ?

En mêlant travail d’écriture et exploration graphique, vous allez faire bouger les lignes et mettre en lumière certaines zones d’ombres, afin de créer une planche originale ! 

Dans son roman graphique Abîmes, Lucile Corbeille se plonge dans les albums photos de famille, à la recherche de souvenirs enfouis. Elle y interroge l’histoire passée pour mieux démêler les nœuds du présent. Le mystérieux chemin d’un retour à soi. 

Lucile Corbeille vit et travaille entre Paris et Montpellier.

Après avoir travaillé en tant que comédienne dans le théâtre du mouvement, elle part pour un voyage au long cours à bord d’un voilier. C’est pendant ce périple sur la mer Méditerranée qu’elle se met à la photographie et à la réalisation de films d’animation en stop motion.

À travers son travail photographique elle s’intéresse à différentes techniques d’impression sur différents supports, considérant ainsi l’image comme un objet.

C’est tout à fait par hasard et pour gommer un défaut d’impression qu’elle a découvert ce qui est devenu sa technique favorite. L’encre de l’impression est diluée, ce qui donne à l’image des airs d’aquarelle, brouillant les lignes et faisant disparaître pas mal de détails pour laisser place à une nouvelle image, plus énigmatique.

C’est avec ce procédé qu’elle illustrera son premier roman graphique aux éditions Delcourt.

Abîmes est l’histoire d’une quête intime et familiale qui se confronte à la lutte des classes et au patriarcat.

Un texte hybride, mêlant journal de bord introspectif, retranscription d’entretiens et scènes d’auto fiction, dialoguant avec ses photos d’archives familiales et séries d’autoportraits.  

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